Une histoire de possession mais pas seulement. Voyons d'abord tout ce qui ne va pas. Abus de caméra subjective (et qu'on arrête de nous dire que ça permet de mieux s'identifier…) Abus de caméra portée (d'autant que rien ne le justifie) Abus de filtres bizarroïdes et variés qui enlaidissent limage. Abus de pudibonderie. Ça en fait des casseroles, mais à côté de ça nous avons (pour une fois) un film d'exorcisme qui ne fait pas du manichéisme primaire (pléonasme) , le film est non seulement anticlérical, mais anti religieux, à l'époque ou les sectes protestantes néo puritaines pullulent en Amérique, ça fait du bien de voir ça. L'actrice principale n'a pas la place de s'exprimer mais la grand-mère en dévote foldingue nous campe une teigne très réussie. Dommage que les auteurs n'ai pas osé aller jusqu'au bout de leur propos préférant jouer l'ambigüité à la fin avec le personnage du diacre. Mieux réalisé c'eut été un bijou !