Soumission
Excellent mélange du surréalisme cher à Robbe-Grillet, avec tout ce qu'il comporte de réminiscences visuelles, d'ellipses, de rêves et d'hallucinations érotiques issues directement de l'inconscient,...
Par
le 28 mars 2015
1 j'aime
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Excellent mélange du surréalisme cher à Robbe-Grillet, avec tout ce qu'il comporte de réminiscences visuelles, d'ellipses, de rêves et d'hallucinations érotiques issues directement de l'inconscient, de mer aussi, mélangé avec le portrait d'un orient fantasmé. On est immergé dans ce harem sado-masochiste où le personnage essaie de se retrouver, entre deux discours sur le cinéma et la littérature un brin trop explicatifs mais jouissifs car donnés par une Arielle Dombasle magistrale. Mais le voyage dans cet orient fantasmé n'est peut être pas aussi parfait qu'il aurait pu l'être, le fond est ici un peu trop lourd et n'a guère de sens, sinon de faire la somme de l'oeuvre de Robbe-Grillet, et je pense que justement, le passage d'extraits de ses anciens films porte préjudice au film, en nous sortant de cette esthétique léchée, le film ayant été tourné directement au Maroc, ce qui change des traditionnels décors épurés du réalisateur.
Toutefois, ça reste un film assez intense qui dégage une atmosphère folle, entre le labyrinthe et les délices orientaux du harem et de la domination sexuelle, chargé d'érotisme avec ces magnifiques femmes nues qui peuplent les cadres de manière naturelle, filmée avec élégance par Robbe-Grillet. Mais il manque quelque chose, le film se perdant un peu au niveau de sa structure, loupant peut être un peu son sujet. J'aurai voulu un peu plus de perdition dans ce labyrinthe des plaisirs, et un peu plus de Delacroix version érotique, à la place des intrigues mafieuses moins palpitantes.
Créée
le 28 mars 2015
Critique lue 360 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Gradiva
Excellent mélange du surréalisme cher à Robbe-Grillet, avec tout ce qu'il comporte de réminiscences visuelles, d'ellipses, de rêves et d'hallucinations érotiques issues directement de l'inconscient,...
Par
le 28 mars 2015
1 j'aime
Arielle Dombasle chante dans les ruelles de la vieille ville. Elle chante affreusement faux. Quelques tableaux relèvent le goût de ce film qui sonne faux dans la dissonance.
Par
le 27 nov. 2010
Du même critique
Bon le voyage dans le temps c'est un thème que je trouve chiant à la base. Des gugus qui remontent le temps 27 fois et qui entrainent 4 paradoxes temporels à la minute, c'est vite chiant. Et ce film,...
Par
le 2 nov. 2014
14 j'aime
1
En introduction à Sans Soleil, Marker dit que le Japon de l'époque Heian a inventé une nouvelle forme de poésie, jouant, non pas sur la beauté de l'image, mais sur l'existence de l'image elle même...
Par
le 20 déc. 2014
9 j'aime
2
Au début, c'est innocent, on a ce jeune qui démarre sur les plateaux télés à une époque ou le cinéma commence à se libérer. On a ces deux jeunes filles, belles, gloussant en permanence, qui se...
Par
le 19 févr. 2015
5 j'aime