Graduation Day c’est l’archétype du slasher plus que médiocre : morts pas très graphiques, peu sexy, enquête qui patine et pas très intéressante, tueur qu’on devine dès le début… malgré quelques passages hilarants comme cette fille qui court avec un casque de chantier censé être du proto-Bluetooth dans les années 80.
Mais ce film révèle toute sa saveur sur le dernier tiers. Là on part dans un délire à la limite du foutage de gueule : pour notre plus grand plaisir. Ça part dans du nanar pur, c’est à mourir de rire. Le film s’enfonce de plus en plus dans la connerie à chaque scène.
Dommage que tout le film soit trop gentillet sur le reste, car il aurait ainsi mérité une note bien supérieure.