Graine de yakuza par TheMrOrange
Mr Orange: Retour sur les débuts de T. Miike, traitant une fois de plus de son sujet préféré: les yakuzas. Fudoh est issu d'un manga dont l'univers caractéristique serait difficile à ignorer: des enfants (casquette fluo, sac à dos, choco) ayant remplacé leur Game Boy par des armes de poing, une brute monumentale, Obélix-like, une adolescente jouant de la sarbacane vaginale... comme troupe de choc d'un jeune yakuza à l'image impeccable !
Bon, on va pas y aller par 4 chemins, nous sommes servis de scènes d'une violence dévergondée, de sang coulant à flot (littéralement), d'une scène de sexe des plus déviantes comme seul T. Miike sait nous en faire (dans le monde du cinéma "régulier").
Contrairement à certains de ces autres films (Gozu, Dead or Alive, Audition), celui-ci n'est pas sujet à des longueurs d'un ennui certain. Et l'on peut voir ça comme un point positif, certes... qui irait se plaindre de ne pas s'ennuyer?! Mais d'un autre côté, même si T. Miike sait très bien nous surprendre, on regrette l'absence de rupture dans la dynamique du film... m'enfin Fudoh date du début de sa carrière et on lui pardonne facilement la jeunesse de sa réalisation !
Finalement, 1h30 d'assassinats divers et variés sur ton d'univers yakuza version manga... signé T. Miike, ça reste essentiellement un petit bonheur simple de la vie qu'il faut savoir apprécier sans modération :)