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Ma vie avec Clint
Clint est octogénaire. Je suis Clint depuis 1976. Ne souriez pas, notre langue, dont les puristes vantent l’inestimable précision, peut prêter à confusion. Je ne prétends pas être Clint, mais...
le 14 oct. 2016
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Premiers pas vers un transfert intergénérationnel.
Clint Eastwood nous livre parfaitement, un film sur l'amitié entre un homme âgé, raciste, bougon, qui vient d'être veuf et un jeune homme dont on ne pouvait rien espérer.
Cette image du personnage dans les premières minutes du film, un vieil homme, un ancien de la guerre de Corée, aux obsèques de sa femme, nous offre le visage amer, fermé et inflexible d'un homme dévoré par une grande hargne, un être dur qui réserve sa tendresse à sa seule chienne et son amour exclusif à sa rutilante Gran Torino de 1972.
Malgré un titre trompeur sur le thème du film, qui aurait mérité un autre titre. Parce que donner le nom d'une voiture mythique à un film où elle n'est pas l'objet principal du film n'a pas de sens.
Un film comme sait si bien les faire Clint Eastwood. Il se laisse regarder plusieurs fois, au moins 3 fois, pour comprendre le motif qui pousse le personnage de Clint Eastwood, dont l'âme est perdue par la Guerre de Corée, à se sacrifier, pour un jeune qui lui était inconnu quelques mois auparavant, au point de lui léguer sa voiture.
Clint Eastwood nous émeut avec ce film digne brouillon à son dernier film en date : La Mule
https://www.senscritique.com/film/La_Mule/critique/179210458
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le 25 juil. 2019
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