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Enter the void.
On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...
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le 27 oct. 2013
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Laissez-moi y retourner.
J'en ai le souffle coupé.
Littéralement scotché à mon siège pendant une heure et demi. Cette irrésistible envie d'aller dans l'espace, la même que quand j'ai commencé à en rêver du haut de mes 7-8 ans. Mais là subtilement mêlée de cette crainte, de cette sensation de fragilité qu'instille le film.
La Terre comme seul havre de paix, de sécurité. Dans l'espace la mort à chaque seconde, dans le moindre boulon, la moindre étincelle.
Voir ces ballets sans inertie, à essayer de s'agripper aux poignées pour ne pas rater les minuscules esquifs que sont les stations spatiales ou les navettes en orbite, pour échapper à la solitude, à la chute, fatale.
Entendre ce que les astronautes entendent, leurs voix, les sons de l'extérieur étouffés, transmis par les seules vibrations au travers de leur mince scaphandre.
Je laisse l'analyse technique sur la mise en scène, sur les effets spéciaux, aux autres. Moi j'ai plané à 100km au-dessus de la Terre et je n'avais pas envie de redescendre.
Littéralement scotché à mon siège pendant une heure et demi. Cette irrésistible envie d'aller dans l'espace, la même que quand j'ai commencé à en rêver du haut de mes 7-8 ans. Mais là subtilement mêlée de cette crainte, de cette sensation de fragilité qu'instille le film.
La Terre comme seul havre de paix, de sécurité. Dans l'espace la mort à chaque seconde, dans le moindre boulon, la moindre étincelle.
Voir ces ballets sans inertie, à essayer de s'agripper aux poignées pour ne pas rater les minuscules esquifs que sont les stations spatiales ou les navettes en orbite, pour échapper à la solitude, à la chute, fatale.
Entendre ce que les astronautes entendent, leurs voix, les sons de l'extérieur étouffés, transmis par les seules vibrations au travers de leur mince scaphandre.
Je laisse l'analyse technique sur la mise en scène, sur les effets spéciaux, aux autres. Moi j'ai plané à 100km au-dessus de la Terre et je n'avais pas envie de redescendre.
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le 23 oct. 2013
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2 commentaires
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