Ceci est ma première critique, je demanderai donc un peu d'indulgence que ce soit pour le fond, la forme, c'est a dire pour à peu près tout. Je tenais tout d'abord à remercier mon père, membre actif à ses (nombreuses) heures perdues et plus généralement à l'ensemble de ma famille de m'avoir donné goût à la culture de manière générale. Je tenais à faire cela, car ils seront surement le seul lectorat que j'aurai et c'est avec grand plaisir que je me dévoile à eux. Les présentations sont faites, maintenant concentrons-nous sur le sujet, Green Book.
Récompensé aux oscars, et en tant que modeste amateur cinématographique, je me devais d'aller le voir au cinéma. Je m'attendais quand même à un bon film, et ce fut le cas. Mon jugement n'est que partiellement objectif puisque je suis particulièrement amoureux de l'époque, je me suis souvenu de la lecture de "Le Gang Des Rêves" de Luca Di Fulvion, des heures passés devant "Mafia II" sur PS3, ou des nombreuses révisions ou soirées à écouter Sinatra, Dean Martin ou Nat King Cole. Je semble être alors plus susceptible que quiconque d’apprécier le film. Ce fut le cas.
On s'accordera sur le fait que ce n'est pas un chef d'oeuvre, certes, c'est un film simple, sans plot twist particulier, mais il a été filmé simplement, et cette simplicité a été mise en scène remarquablement. Il aborde certaines thématiques tel que le racisme de l'époque, la solitude malgré la notoriété, la pauvreté, et tout ceux-là ont été traités simplement, sans prétention quelconque. Mortensen est bon, Mahershala Ali l'est tout autant, mais c'est avant tout leur dialogue que je retiendrai. C'est l'intelligence d'écriture entre ces deux simples personnages qui nous amène à nous accrocher à eux, et c'est encore une fois très bien réalisé.
Un très bon film est, à mon humble avis, un film ou on ne voit pas passer le temps, on à même pas pensé à sortir son téléphone, ce fut encore le cas pour moi. J'hésitais entre un 7 et un 8, mais le film m'a donné envie d'écrire, alors ca sera un 8 avec un coup de coeur.
J'espère que d'autres oeuvres me donneront envie d'écrire comme celui l'a fait, si ce n'est pas le cas, c'est ma seule et unique critique et ce fut, ma foi, un plaisir de vous l'écrire.