Un employé d'une société pharmaceutique est envoyé par ses patrons au Mexique afin de superviser leur nouvelle usine, située au Mexique, et destinée au cannabis légal. Sauf qu'une fois sur place, cet homme va être enlevé et un tueur à gages va être recruté pour le sauver.
L'absence de promo, et le fait qu'il soit sorti quelque temps après les Etats-Unis ne laissent guère de doute ; le distributeur n'y croyait pas. Car le premier film de Nash Edgerton, le frère de Joel, est raté sur quasi toute la ligne, en faisant de ses personnages des archétypes, jusqu'à montrer Charlize Theron de façon grossière en patronne de la société qui parle constamment de manière suave ou qui aguiche les hommes par ses formes généreuses pour arriver à ce qu'elle veut, ou Joel Edgerton, l'autre boss, comme un abruti fini.
Mais le souci est qu'en dépit du casting sympathique, où on peut rajouter Amanda Seyfried, Charlto Copley en tueur ou encore Thandie Newton, le personnage principal est joué par David Oyelowo qui, en plus de me rappeler Tracey Morgan, a quand même un charisme de coquillage, et on se dit qu'il devrait mourir. Sauf que le karma est avec lui, il survit constamment, jusqu'à se retourner contre ses patrons, avec toujours ce côté cool qui m'énerve un peu car on sent que c'est forcé.
Ça titille gentiment le cinéma de Guy Ritchie, voire Tarantino dans le côté branché, mais Nash Edgerton est sans doute trop influencé pour faire son cinéma. Le contraire de son fils qui avait réalisé un très bon film, The gift...