Paul MOREIRA, le journaliste, a mené une enquête internationale plus qu’édifiante sur la façon dont a été traitée l’info par les chaines SPUTNIK et RUSSIA TO-DAY, avant et pendant les campagnes présidentielles américaines et russes.
Enquête hyper sérieuse, avec traque et interviews systématiques de tous les intéressés, en Russie, en France,en Grande-Bretagne, aux USA. C’est dire bien loin du mainstream, sans donner jamais, surtout, dans les approximations et les « on dit » complotistes qui pullulent sur le net.
Résultat confondant pour la Russie de Poutine, pour la rédactirce en chef de SPUTNIK, pour Marine Le PEN enfin.
"Usine à trolls" à l’appui, la Russie avait bien décidé -et tout mis en oeuvre- pour faire élire TRUMP, puis Marine LE PEN!
Echec pour cette dernière heureusement, motivée par une incapacité à gérer les dossiers - et plus encore à diriger le pays- que tout le monde à pu noter le soir de l’affrontement. Il n’empêche que cela fait froid dans le dos, et que les derniers rebondissements, en Angleterre, concernant les agents russes empoisonnés montrent clairement dans quels dérives certains pouvoirs -qui voudraient donner des leçons- se laissent emporter.
La Real Politik de Poutine -impliquant le développement de médias à l’ouest- n’est pas un instant crédible, ni moins encore défendable. Comment peut-on vouloir suggérer que, par le biais de ces canaux, on va diffuser une information plus vraie, moins soupçonnable que celle des autres quand il n’existe pas d’opposition possible dans le pays diffuseur ? Que les journalistes ne peuvent parler que dans le seul sens où le tolère le pouvoir dictatorial en place ?
Bref, de quoi réfléchir, refuser les faux messages, et se méfier plus que jamais de cette monstruosité que sont devenus les réseaux sociaux…