Guerre et Paix - Partie IV : Pierre Bezukhov par TL2687

narrateur en service commandé du soviet suprême se laisse aller dans ce quatrième volet sur les arguments qu’un certain Poutine assène aujourd’hui à notre égard en caractérisant l’armée de Napoléon comme une armée occidentale. Ce commentateur poussera sa débile dialectique en nous traitant de dépravés lors du sac de Moscou mais que dire de l’armée de Koutouzov traversant Moscou par des voies détournées durant la nuit du 13 au 14 septembre 1814 entrainant une psychose auprès des habitants fuyant la ville, calèches, carrosses, chariots chargés de biens, blessés et fourgons militaires. Une ville sans police où les maraudeurs s’empressèrent de piller des boutiques, briser des tavernes. Moscou déserte ! À la stupéfaction des français en recherche d’un représentant du pouvoir ou d’un notable digne de ce nom. 15 septembre 1812, 2 heures du matin, toute la ville s’embrasa, les russes incendièrent à l’aide de torches, fusées et divers produits. Les russes, comme à leur habitude des mensonges, selon l’exigence de leur propagande, attribuèrent cet incendie à Napoléon. Bilan : sur 9151 maisons, 6496 brulèrent plus 8521 boutique. Les documents extraits des souvenirs de la fille de Rostoptchine fut témoin du plan russe prescrit dans le bureau de son père. Voronenko se mit à l’ouvrage à 10 heures du soir. Une partie de l’armée napoléonienne ( 6000 à 8000 hommes), les futurs traînards, compléta le pillage par l’appât de l’or, et richesses se constituant un funeste butin abandonné au fur et à mesure de la fameuse retraite de Russie et du harcèlement des cosaques jusqu’à la Bérézina. Le film n’aborde pas le fait que le pillage des églises orthodoxes provoqua une haine de l’envahisseur. Les cosaques s’en prirent aux villages des alentours. Les paysans se défendirent en égorgeant des soldats russes en raison du manque de discipline au sein même de l’armée russe. Toutes les propositions de paix émises par Lauriston émissaire de Napoléon échouèrent. La cause : la haine d’Alexandre 1er vis-à-vis de Napoléon trompé deux fois à Tilsit et Erfurt. 19 octobre 1812 : la grande armée quitte Moscou 140 000 hommes, 50 000 chevaux, 500 canons, 2000 voitures d’artillerie, en empruntant l’ancienne route de Kalouga. La Bérézina achèvera le désastre de la grandeur militaire française.