Peter Hyams tente de ressusciter le mélodrame dans le style de « Waterloo bridge » ou « Brève rencontre », il ne convainc que partiellement. Si la réalisation est correcte, on est loin des modèles cités. Peut être parce que ces modèles étaient un peu plus que de simples histoires d’amour tragiques. La seule bonne idée ici, c’est que la romance altère la bravoure du héros, en effet, il est facile de jouer héros quant on a rien à perdre.
La partie action en elle même est assez rocambolesque, on peut même sourire devant la représentation de la kommandantur de Lyon vue par les américains. Le tout est tout de même suffisamment bien emballé et bien joué pour être agréable à suivre.