Body parts.
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Le film divisé en plusieurs chapitres s'ouvre sur la découverte d'un mannequin en plastique oú plusieurs morceaux sont remplacés par des membres humains, suivi d'un début d'enquête. Là changement de décor: Izumi est la parfaite petite femme au foyer soumise, en apparence comblée ou les seuls rapports avec son mari s'arrêtent à une paire de pantoufles parfaitement rangées au grè des allées et venues de son époux, l'attendant sagement à la maison jusqu'à qu'il rentre de son travail. mais il lui manque quelque chose, elle ce sent vide, frustré et décide de travailler. Mais ça ne lui suffit pas. Elle devient modèle photo puis fait un film porno, là elle commencera à ce sentir entière, aimer, désirer ce qui créera une addiction sexuel qui la fera tomber dans les mains d'une prêtresse du sexe, l'entrainant dans une descente au enfer où la prostitution est une manière de reprendre le contrôle de soi même et de ce libérer de toute conventions. On sait tous que les rapports sociaux au Japon sont très complexe, étant toujours tiraillé entre tradition et modernité, en particularité les rapports hommes femmes, l'épanouissement de la sexualité dans le mariage ect... ce qui laisse parfois cours à d'étranges perversions sexuels ne sachant plus ou est la limite de l'épanouissement et du vice. Sion sono retranscrit parfaitement la place de la femme dans cette société oú il n'y a de place que pour les objets de fantasmes ou la femme soumise. c'est avant tout le portrait d'une de ces femmes que sion sono décris, une femme cherchant à s'affranchir et trouvez sa place pour finalement ce trouver elle même. Je regrette tout de même ce final assez grotesque qui revient sur le dénouement de l'enquête et qui pour moi ne sert pas vraiment le film. Même si il n'est pas très subtil, ce film étrange et envoûtant à la mise en scène original et coloré (rappelant enter the void de gaspar noé ) mérite d'être vu
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le 9 févr. 2016
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