Android of Notre Dame, réalisé par Kazuhite Kuramoto est donc le cinquième et avant dernier volet des Guinea Pig et c'est aussi l'un des plus bancal et décevant moyen métrage de la série pourtant bien peu qualitative.
On se retrouve cette fois ci avec l'histoire d'un scientifique fou et nain (Ce qui n'est pas incompatible) qui tente de curieuses expériences afin de sauver sa sœur condamnée par la maladie. Entre horreur, drame intimiste, science fiction et humour grotesque le film de Kuramoto a visiblement beaucoup du mal à choisir et comme souvent dans ce cas là, finit par se vautrer dans les quatre genres proposés. Souffrant surtout de gros problèmes de rythme, d'un flagrant manque d'implication émotionnel et d'effets gore peu convaincants Android of Notre Dame se regarde d'un œil distrait larvé par l'ennuie. Le film qui pour la première fois de la série s'aventure vers la science fiction lorgne surtout du coté de la tradition des savants fous à la Frankenstein et plus particulièrement vers le Re-animator de Stuart Gordon auquel le film emprunte notamment l'idée du rival conservé sous la forme d'une tête coupée et toujours vivante. En tout cas il est bien difficile de s'attacher à ce récit bancal dans lequel les motivations et expériences de notre nain savant fou restent assez obscures , ce doit être le concept du savant flou. On pourra toujours s'amuser du cabotinage des acteurs totalement en roue libre et tout en grimaces et de quelques effets gore perdus dans 52 longues minutes.
Dans l'ensemble il faut bien reconnaître que Android of Notre Dame sans être le pire film de la saga reste sans doute le film le moins intéressant de la famille des cochons dingues.