S’insinue alors un heureux paradoxe, le film se voulant si expressément macabre, réclamant tellement l’absolu, qu’il apparaît plus "grotesque" qu’inquiétant : la chorégraphie de l’horreur est en fait très kitsch, très "fétichiste" aussi. On pourra même ricaner ouvertement devant quelques simagrées du tueur, ange de la mort grand-guignol maquillé de blanc, expliquant régulièrement à l’intention de la caméra la grâce de son geste, s’extasiant de façon très romantique, admirant béatement les restes. Cette façon d’évoquer et d’invoquer la beauté définitive a quelque chose à voir avec une sorte de glam hardcore, idéal pour le moins flatteur.
https://zogarok.wordpress.com/2013/09/01/guinea-pig-lultra-gore-japonais/