Film espagnol ambitieux qui m’a sans cesse fait revenir en tête les images de Il était une fois en Amérique ou des Incorruptibles. Hélas n’est pas DePalma qui veut et tout au long du film je n’ai peut m’empêcher de penser à ce que le regretté Sergio Leone en aurait fait. Sentiment encore exacerbé par une musique qui lorgne ouvertement du coté de Ennio, mais là aussi, n’est pas Morricone qui veut.
Bien sûr, le film, et tout ceux qui y ont participé ne démérite pas. Il y a à l’image du talent, des moyens, une bonne histoire et du travail bien fait. Nous remémorer ces grands moments de cinéma, relève déjà en soit d’un petit exploit. L’envers de la médaille, c’est que la vision de ce film évidement de bonne facture, m’a attristé, me rappelant douloureusement le grand vide laissé par tous les chefs d’œuvres que Leone ne réalisera jamais.