A la fin du film je n’ai eu qu’un seul mot : woaw. C’est du nanar sexy caviardé grand budget que Just Jaeckin nous livre là.
On a droit à un mélange entre du Indiana Jones, du Rambo, du péplum, et bien entendu du bdsm !
Le film est absolument incroyable de connerie, les répliques sortent d’on ne sait où sans aucun second degré, les enchaînements entre les décors n’ont aucune cohérence, l’intrigue est complètement conne (aller chercher un papillon inconnu)... et c’est ça qu’on aime. Mention spéciale à la scène de baise où les héros sont attachés et doivent donc faire l’amour par la parole ! Ou bien la technique de récupérer de l’eau de pluie en faisant un entonnoir avec ses vêtements vers la gourde...
Bernadette Lafont représente la reine domina du royaume caché, sapée comme la reine Amidala des Star Wars et qui change de look à chaque plan. Et évidemment, elle rehausse le niveau du film par son jeu même si très surjoué. Elle est à l’aise, on sent qu’elle s’est éclatée, elle dégage des ondes positives.
La dernière partie est une sorte de donjon bdsm tout blanc, il y a plein de déviances et fantasmes qui sont retranscrits : tenues sexy en cuir, femmes qui tirent des chariots pour remplacer les chevaux, des pièges qui sont tenus en joue par la simple pression d’une mâchoire, des gens enchaînés, noyés... c’est très chaud et très beau à regarder.
En fait, Just Jaeckin est totalement en roue libre sur son film, je n’ai jamais vu ça. Et le pire, c’est que les décors et l’image sont incroyablement bons. C’est complètement con et c’est assumé. Et malgré tout, cet univers psychédélique est parfaitement crédible. Une perle sexy, j’adore. Vive la France.