N'oubliez jamais votre serviette.
J’ai toujours pensé qu’il y avait trois sortes de cinémas. Le cinéma pas très cool, voir rasoir, composé des fleurons du cinéma d’action américain (notamment les films de Michael Bay et toutes les perles à la Schwarzy) et de comédies bien grasses qui vous font prendre conscience que l’humour est à l’homme ce que la mousse est à la bière (qu’en y’en a trop t’as plus rien dans le verre et tu t’étouffes). Ensuite le cinéma que j’appelle « touriste » : tu arrives, tu regardes, t’es content, au moment de repartir tu te dis « c’était trop court » mais au final tu te dis « content de rentrer quand même ». Et enfin il y a ma catégorie préférée : « La claque que tu te prends si fort que tu fais trois fois le tour de ton slip sans toucher l’élastique avec en prime un coup de pied au cul qui te fais réaliser que le monde est petit vu de si haut ». Et dans cette dernière on peut y mettre les films qui ont marqué une enfance (non, Maman j’ai raté l’avion ne rentre pas dedans !) ou ceux qui ont répondu aux critères cités dans le titre de la catégorie ! Et bien H2G2 : Le Guide du voyageur galactique en fait partie !
Déjà, c’est un film britannique réalisé par Garth Jennings, qui a aussi réalisé Le fils de Rambo que je vous recommande plus que vivement, et adapté de l’œuvre originale de Douglas Adams : le livre Le Guide du voyageur galactique. Ce film a coûté la somme de 50 millions de Dollars, soit trois fois moins que le dernier Twilight (au merde, mon correcteur orthographique connait Twilight, on est piégé !), c’est dire ! Pour le petit résumé, un homme, Artur Dent, va se retrouver dans une escapade spatiale suite à la destruction de la Terre et va suivre un chemin d’événements plus barrés les uns que les autres afin d’aider le président de la galaxie à trouver la réponse à : « La grande question sur la vie, l’univers et le reste ». Précisons aussi que les dauphins veulent dominer le monde.
Le casting est très jouissif : Martin Freeman (Bilbo le Hobbit, Love Actualy, Shaun of the Dead), Mos Deff (Soyez Sympa Rembobinez, 16 Blocks), Sam Rockwell (Iron man 2, Made), la très belle Zooey Deschanel (500 jours ensemble, Yes Man), et surtout Monsieur Bill Nighy (Love Actually, Pirates des Caraïbes, Good Morning England, Harry Potter). Tout ce petit monde jouant à merveille, cela nous donne droit à un petit feu d’artifice bien British (même s’ils ne sont que deux à être vraiment britanniques).
Le film est parsemé de drôleries sauce Monty Python, et de gags vraiment drôles et surtout non prévisibles ! C’est ce qui fait la beauté du film, d’une surprise à une autre, d’un dialogue poilant à un autre, le tout sur un lit de parodie de SF avec pour moi quelques références à des films ou série du genre. Les décors sont beaux et les costumes tout autant et les effets spéciaux sont sympas eux aussi et c’est fort plaisant aussi de ce côté-ci.
Donc voilà, il n’y a pas grand-chose dans ce texte, car j’ai sucré une grande partie (quatre pages c’était obscène !). Que dire de plus à part d’aller le voir ? … Ah oui ! Ce film n’est pas parfait, pour qu’il le soit il faudrait qu’il ne s’arrête pas.
Bassistepunk