L'histoire (si j'ai bien tout compris) se déroule le jour même de Noël. Malheureusement le train arrivera avec du retard, et malgré que les passagers soient attendus pour offrir leurs cadeaux ils n'auront pas d'autres choix que d'être patient. Ce qui ne sera pas un problème bien longtemps, car bien que "bloqué" dans ce train, chaque personne à bord fêtera Noël.
Gentil moment offert pour H&M par Wes Anderson, ce qui est très visible, par son style qui s'affine toujours plus avec le temps.
Dès le début nous sommes bienvenue par un Adrien Brody annonceur de mauvaises nouvelles. Un des acteurs fétiches de Wes, déjà vu dans quatre autres de ses réalisations. Un trait visible aussi par le lieu choisi: un train du nom sobre de "Winterexpress".
Pour une fois la maniaquerie de Mr. Anderson n'est pas absolu... En fait si. Je dis ça seulement pour le bureau de l'acteur principal qui n'est pas impeccable, bien qu'il ne soit appercevable que dans un coin du cadre après la première coupe.
Bien sûr c'est toujours fait avec du plan fixe symétrique et du travelling bien propre que le réalisateur fait son travail.
D'ailleurs les premières scènes sont assez minimalistes sur l'éclairage, la lumière semble surtout venir des fenêtres.
Une musique toujours dans les habitudes de notre ami, elle se fond avec facilité dans la masse des images et de la situation. Ensuite vient la deuxième chanson de John Lennon, et voilà que le titre se renforce en sens. Elle fait son entrée lorsqu'on se concentre sur le jeune garçon qui pourra avoir l'honneur de la fête tant attendue. Dans cette salle joliment décorée il est accueilli par les neuf personnes du train.
Une publicité m'a foi sympathique, simple et efficace. Wes Anderson, pendant ces trois minutes m'a une fois de plus fait rêver pour un rien, au point qu'on aimerait en faire un long-métrage juste pour le plaisir d'admirer.