Des pellicules et des hommes

Tout enthousiasmé que j'étais par ma récente et tardive découverte de la comédie musicale et dramatique de Brian de Palma - Phantom of the Paradise -, la suite de ma réconciliation avec ce genre devait passer par le fameux Hair qui paradait en tête du top SC ; alors avec des hippies et Milos Forman à la baguette, ça devait le faire...

Sauf que tous les trucs qui me saoulent habituellement et qu'avaient su éviter Brian De Palma ou même Martin Scorsese avec New York New York resurgissent ici tels des zombis sortant de terre : mais sérieux, pourquoi est-ce que dans ces films il faut qu'ils se mettent tous à chanter et à danser en parfaite synchronisation à la moindre occasion et parfois sans aucune raison ? Ca sort de nulle part, ça n'a rien de naturel... C'est n'importe quoi ! Moi je veux bien qu'on danse, qu'on chante, au contraire, mais sur une scène, lors d'une répétition, ou sous la douche quoi... Et ça, ça m'a plombé le film, surtout quand on se retrouve attaqués en prison par une meute de touffes en furie...

Niveau zic, bah c'est pas mal, mais je m'attendais à plus de rock psychédélique quand même, hippies obligent... Parce que là, ça reste hyper mainstream quand même. Et puis bon, la musique contre la guerre, on est tous d'accord hein, et c'est clair que c'était important à l'époque du Vietnam, mais aujourd'hui, c'est niveau Miss France... Et ce d'autant plus qu'il n'y a pas la traduction des chansons, et c'est bien dommage puisque dans la première ça avait carrément l'air de parler de masturbation ! Lol. Après, je suis peut-être tombé sur une mauvaise version...

Alors finalement, ce sont pour moi les scènes classiques qui ont le mieux fonctionné, notamment grâce à la réalisation de qualité de Milos Forman et à moindre échelle des acteurs, même si les moments forts se font assez rares. En gros, la réception privée et la fin du film...