C'est avec une grande déception que je termine Halfway, sorte de romance japonaise pas très subtile. Il faut dire qu'en voyant l'affiche du film, je m'attendais davantage à quelque chose de plus contemplatif. Les plans sont vraiment très jolis, esthétiquement parlant c'est une réussite. Malheureusement, les personnages parlent beaucoup trop, tellement trop que l'héroïne devient rapidement agaçante (d'où mon fameux « potentiel gâché »).
Une love-story précipité et accéléré comme pas possible pour notre plus grand malheur. Peut-être ai-je l'air aigri avec toutes les connotations négatives présentes dans mes phrases ? Détrompez-vous ! Fervent défenseur du cinéma asiatique, j'aime ces films où les acteurs ne disent rien pendant plus de 1 h 30 pour ensuite finir sur un « Su-Ki-Da ». Mais là, on entend juste une fille se plaindre pour son amoureux pendant un peu moins d'une heure trente.
Heureusement, le mec qui s'est occupé de la photographie a fait du bon boulot. Je connais absolument rien au blabla technique, d'autant plus que les décorticages de scène c'est pas trop mon truc. C'était beau, tout simplement.
Désolé si ce que j'écris n'est pas très clair, mais bon, fallait que je jette mon avis « à chaud ».