C’est justement parce que le scénario malin dérouille avec une jubilation contagieuse les codes du genre que la farce de Peter Berg séduit. Un maximum dans sa première partie où Will Smith, d’un politiquement incorrect exquis, affreux sale et méchant, atomise les clichetons usés de la panoplie. Passé la mi-temps, la rédemption du pochard volant sonne - et c’est là que le bât blesse - la fin de la récré. Mélo et conventions escortent hélas le retour dans le rang.
Clin D'œil :
Une partie d'Hancock s'est tournée dans les Studios Universal : située au bout du cul-de-sac qu'est Elm Street, la maison des Embrey se situait à deux pas de Wisteria Lane, qui n'est autre que le quartier des Desperate Housewives.