Moins fou que le second opus, La chair et l'or reste un spectacle tout à fait honnête, avec un Hanzo qui, bien que beaucoup plus axé sur son enquête, conserve tout de même ses méthodes rentre-dedans (dans tous les sens).
Moins de cul et moins de gore (mais toujours un peu quand même), et plus d'aspect social : la misère des samurai de basse caste, de plus en plus soumis aux dictats des marchands, est ici le fil conducteur de l'histoire. S'ajoute à cela le questionnement nippon face aux techniques étrangères et à leur suprématie (militaire), source de tensions et de refuge dans un déni bien verrouillé.
J'adore la séquence du harcèlement usurier par le gang des aveugles qui gueulent devant la maison du samurai jusqu'à ce qu'il craque.