Ce qui sauve le film, c'est sa première partie où ce gars qui sort de HP suite à des troubles bipolaires décide de reprendre sa vie en main. Bradley Cooper convoque la compassion du spectateur et sa rencontre avec Tiffany va le porter à son insu. Jusque là, les confrontations entre les personnages sont justes (ils se parlent plus qu'ils ne s'écoutent vraiment) , les dialogues fusent et chacun à un rôle à jouer dans cette confusion joyeusement bordélique. Là ou ça se gâte, c'est quand O'Russell met sur le tapis la sous intrigue autour du pari sur le foot américain et le concours de danse.C'est l'ingrédient qui ne rentre plus en cohérence avec la bipolarité (thème du film) et laisse le spectateur européen perplexe quant à la finalité du film (tout ça pour en arriver là). C'est là que vous concevez la différence de culture entre les Etats-Unis et l'Europe, là où un gros artifice scénaristique passe comme ça chez eux pour ce qui passerait comme un cheveu sur la soupe chez nous. Le succès d'Happiness Therapy aux States,ça serait comme si la Famille Bélier faisait huit César en France. Nous ne sommes pas encore là,Dieu merci!

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le 7 juin 2015

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