Je suis un grand fan des films en mode « boucle temporel » et celui-ci ne déroge pas à la règle. On va vivre une espèce d’UN JOUR SANS FIN en horrifique. L’une des grandes difficultés quand on embarque le spectateur dans un mode repeat, est de ne pas tomber dans une redondance qui deviendrait vite ennuyante. Là, on aura sans arrêt de nouveaux rebondissements qui vont enrichir l’intrigue et surtout jouer sur la tension. À chaque fois ça peut partir de n’importe où et ça promet quelques sursauts. Malgré tout sur ce point, je trouve par moments une petite facilité scénaristique sur la manière dont le tueur se débarrasse sans difficulté de Tree. Cela n’empêche pas d’être totalement pris par l’histoire et de se creuser les méninges pour savoir qui se cache derrière ce masque. Le film ne bâcle pas du tout cette partie et nous offre un récit de qualité. De plus, j’ai apprécié l’ambiance un peu relax style campus universitaire pour rajouter une touche de légèreté. Si on plonge la tête le premier dedans, c’est aussi grâce à Jessica Rothe. Son personnage est tout ce qu’il y a de plus antipathique (un peu comme Bill Murray dans UN JOUR SANS FIN), et c’est limite un plaisir de la voir mourir au début. Alors qu’auparavant, elle avait eu seulement des petits rôles, elle assume pleinement la tâche qui lui est confiée. Elle sera bien aidée par les apparitions d’Israel Broussard qui fait un contrepoids nécessaire à son caractère.