Scholar Pik aide un professeur!
Le premier Happy Ghost était une comédie délirante, furieusement drôle et extrêmement gênante pour un public non prévenu. En effet, on y alternait entre le lubrique et le débile, sans perdre de vue la chaleur humaine.
La chaleur humaine, c’est un peu l’ensemble de l’œuvre de Raymond Wong scénariste. Le type semble être immensément sympathique. En tout cas, il s’emploie à jouer des types gentils comme tout et il le fait bien. Dans Happy Ghost II, bien plus variation du premier opus que véritable suite malgré une tentative de raccord foireux entre les deux épisodes, il est encore une fois prodigieux en professeur dépassé par les évènements mais bien aidé par les pouvoirs du Scholar Pik. Cependant, le film est clairement moins efficace que le premier opus, car beaucoup plus calme. La compétition d’athlétisme est devenue de la natation, les blagues lubriques ont été clairement calmées, tandis que Fennie Yuen et son groupe, aussi efficace qu’elles sont, n’arrivent pas à égaler celui du premier opus. La musique de Lam Miu-Tak est elle aussi une resucée un peu plus fade que celle de du premier épisode.
Rassurez-vous, on rigole toujours aux éclats devant Happy Ghost 2. Mais on pense surtout au premier et à quel point il était plus réussi. C’est dommage, tout de même.