Hard Candy commence très bien, avec une réalisation nerveuse, en huis clos étouffant dès les premières images. Le spectateur est tout de suite au coeur de l'histoire, de la relation entre Jeff et Hayley. La réalisation est assez habile pour qu'on se pose des questions dès 5 minutes de film : motivation des personnages ? Personnalités ?
On se doute un peu du renversement de situation mais cela ne gâche rien. Jusqu'à environ 45 minutes où le tout s'empâte un peu et devient presque chiant. Dans le fond, car la forme tient bien en haleine tout de même. Mention spéciale pour Ellen Page qui troque parfois son regard mutin pour celui d'une serial-killeuse en devenir. Epatant.
Malheureusement les dernières 20 minutes souffrent d'épuisement et le fond de l'intrigue devient trop présent et est clairement (oui Ao, CLAIREMENT) trop mince pour faire tenir toute l'intrigue. En gros, ça se casse la gueule comme un chateau de carte qui avait pourtant fière allure.
Un gros dommage donc.