Critique de "Harry Potter et l'amour de Harry Potter" par DonkeySlurp
Une œuvre riche et complète. 5/5
Par
le 23 févr. 2017
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Je vous pose cette question en début de critique pour qu'elle ne sorte jamais de votre tête, la coquine, et qu'elle vous trotte sur l'encéphale comme le chien le fait sur l'herbe du parc :
Comment expliquez-vous qu'un court-métrage amateur transmette autant d'émotions, de rires et de messages que vos films hollywoodiens avec un budget faramineux ?
La réponse est pourtant évidente : le talent et la sensibilité artistique absolument touchante du réalisateur. Tout, de l'écriture au montage, est preuve d'une maîtrise parfaite non seulement de la caméra mais aussi des sentiments.
Partir d'une saga aux personnages fades écrits par une autrice qui n'était manifestement pas certaine de ce qu'elle faisait...
[On rappelle qu'elle a fini par utiliser les réseaux sociaux comme un appendice, voire une réécriture de ses livres.
On est pas ici pour descendre une femme pour la lumière d'un homme mais il faut avouer que, même humainement, le réalisateur est bien meilleure que J.K Rowling qui est, pour rappel, totalement transphobe. Or, Maxence Joubaurtouille ne l'est absolument pas. Voilà, un bon point.]
Ici, les intentions des personnages sont clairs.
Et surtout ! On n'a pas peur de conséquences, on a pas peur de faire vivre et faire mourir les personnages.
LA scène choc en introduction de film montre bien la démarche subversive du film et l'affirmation d'une réalisation sans langue de bois. (#NoWoodTongue)
En effet, le film n'aura aucune pitié pour vous. Soyez accrochés, sinon vous tomberez dans les affres de la dépression, vous pleurerez toutes les larmes de votre corps en vous roulant dans de l'herbe -la même sur laquelle le chien du début a uriné et déféqué- pour seulement ne plus penser à la peine que provoquera en vous cette tragédie inspirée des plus grandes de l'Antiquité.
D'abord, le soudain, la surprise et le choc alors que nous sommes encore au début et qu'Hermione, dans sa belle jeunesse et interpretée par un acteur vraiment séduisant -oui, ici, on renoue avec les pratiques théâtrales comme le travestissement homme-femme-, meurt d'un mal qui n'est jamais montré : le Destin, la maladie. La mort frappe sans qu'on s'y attende.
Puis la mort d'Hagrid... Premièrement, une retrouvaille, presque familiale, qui nous laisse penser que notre Potter est tiré d'affaire... Passe le temps de la joie...
La mort d'Hagrid constitue la plus grande injustice de cette épopée. Il pouvait traverser ses épreuves, il pouvait le faire mais seulement... c'est comme si une entité plus forte que sa volonté, que son pouvoir, l'en interdisait pour punir Harry. La scène silencieuse... Hagrid meurt sous les yeux impuissants de Harry.
A ce moment, j'ai senti quelque chose couler sur ma joue... C'était une larme.
Le final épique n'aura de pitié pour votre souffle !! Alors conservez-le bien !!!
J'ajoute un commentaire sur le jeu d'acteur :
Prestigieux et dire que ce sont des amateurs...
Je retiens surtout le réalisateur qui joue lui-même un personnage extrêmement charismatique, me rappelant Quentin Tarantino à ses début...
Peut-on espérer le même futur cinématographique ???
Cannes ?
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Créée
le 23 oct. 2020
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