Un goût de vomi. Un râteau. Ma théorie de la nostalgie.
Ah Harry Potter... un film fade, un fan-service (au service de ceux qui ont lu le bouquin, lui aussi fade) dégueulasse en clins d’œils même pas planqués, des grosses blagounes (WAH PTAIN Y ONT TOUS LA GUEULE À POTTER MDRRR) qui remontent vraiment pas le niveau (au contraire c'est affligeant)...
On est tous allé voir ce film au ciné en traînant la patte tant on fut déçu des précédents volets, on a mis nos 10 boules direct dans la poche des actionnaires, on a regardé le film d'un air blasé et on est sorti en ayant absolument rien de changé en nous, mis à part le poids de notre portefeuille, si certains sont assez cupides pour considérer leur portefeuille comme une part d'eux-même.
Alors qu'est-ce qui m'a poussé à revoir cette sombre merde ? Une certaine nostalgie probablement, manipulée par des producteurs américains aux poches pleines de flouze... et encore. Non.
La vérité c'est que je l'ai regardé parce qu'une fille qui me plaisait avait, elle, pour le coup, réellement envie de se farcir la putain de saga EH OUAIS ÇA EXISTE ENCORE DES GENS COMME ÇA. Et voilà, une soirée de gâchée, et de toute manière elle s'est tapée un autre mec.
Pour conclure, n'acceptez jamais de regarder Harry Potter pour séduire qui que ce soit : si la personne que vous voulez séduire en est fan, ça sent déjà l'eau de boudin.
Peut-être ai-je plus vidé ma rage de m'être fait entuber par elle qu'une réelle critique du film ici, n'empêche, sérieusement... l'intégralité de la saga Harry Potter est une tourbière remplie de zombies appelés « nostalgie » qui t'attrape par la jambe en te faisant croire que ça te fera du bien d'être bouffé. Eh ben nan. La nostalgie c'est un sentiment vaseux de rêve de jours enfantins meilleurs (qui en réalité étaient ignobles). Quand j'ai regardé Harry Potter la première fois, je me couchais à 21 heures le soir. Je ne rêve pas de retourner à cette sombre époque d'esclavagisme accepté dans les règles de la famille, en tant que gosse.
Laissez les gens grandir. Arrêtez de les tirer vers leur passé en leur faisant croire que c'était mieux. Tuez Harry Potter. Je vous en supplie.