Sans mauvais jeu de mot, c'est du gros.


Mon avis synthétique : un rape & revenge hardcore à mater, mais certains passages valent largement le coup d’œil.


La qualité vidéo du rip disponible est telle qu'on imagine très bien qu'un tracteur ait pu rouler sur la bande. On a parfois l'impression qu'il pleut tellement il y a de rayures. CA met dans l'ambiance, remarquez. Le son est monté à la sauvage, mélangeant tout et n'importe quoi (p'tain, la reprise du Flic de Beverly Hills !!) n'importe comment. Les bruitages laissent penser qu'il devait y avoir un trafic de consoles de sons entre la Turquie et le Pakistan.


Pour le contenu, c'est assez effarant, surtout que le cerveau est torpillé d'entrée de jeu avec une chanson qui restera dans les annales. Impossible à décrire, il faut le vivre. Les Pakistanais ont un attrait certain pour les femmes très en chair et l'expose sans complaisance. Mais là n'est pas le problème, c'est surtout qu'ils doivent aimer les grosses vulgaires, qui se trémoussent de manière écœurante en se frottant le cul sur l'herbe, habillées et maquillées comme un travelo dément. Haseena reste le top du top en la matière (une vraie bombass' quoi), mais sa copine en léopard se défend bien. C'est incompréhensible commet ce genre de trucs pouvait passer la censure, étant vachement plus subversif qu'un vrai film érotique.


Les scènes de bastons sont épileptogènes, avec un montage de ouf malade terminal qui sait en faire toujours un peu trop dans la multiplication des plans de frappes et de mecs qui volent dans tous les sens. Et pour les neurones survivants, le réalisateur a prévu des idées hallucinantes, telle cette utilisation mortelle d'une seringue géante. HAB, c'est vraiment le genre de films qui produit un avatar à la seconde (j'adore le simili Rambo qui passe son temps à serrer la mâchoire). Bref, certaines scènes arrivent à retourner la cervelle du nanardeur le plus endurci.


Bon, la contrepartie d'avoir de telles accès de nanardise atomique, c'est que le reste du film est un peu chiant à la longue. Le blablah scénaristique inaccessible aux non-pashtophones peut ruiner même la meilleure volonté du monde. Mieux vaut donc prévoir un visionnage en groupe pour se soutenir. L'idéal serait peut-être de faire une nanar's cut qui enchaineraient les meilleurs séquences qui sont là un peu diluées dans un magma de 1H50.

Créée

le 22 déc. 2019

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