Rappeurs et sans reproches
On connait l'engagement social de Nabil Ayouch dans ses films, qui lui a d'ailleurs valu quelques problèmes avec la censure (Much Loved) mais moins son action sur le terrain, avec l'ouverture de...
le 19 nov. 2021
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Lorsque j'ai découvert le nouveau film de Nabil Ayouch à Cannes, je l'ai trouvé bien léger, surtout en comparaison des oeuvres précédentes du cinéaste marocain (Much loved, Les chevaux de Dieu).
Si le personnage de l'éducateur est sympathique, le canevas que propose le film est simpliste et a été vu mille fois : un groupe rejette le prof trop sévère, puis l'adopte, puis construit quelque chose ensemble, mais le chemin est bien difficile ma pauvre dame.
Les péripéties ne sont qu'anecdotiques, l'ancrage social est survolé (on aurait envie d'entrer plus avant dans les familles) et les scènes de rap sont inoffensives. Bref, le film est très superficiel et vaut principalement par les attachants portraits de jeunes qu'il dessine à grands traits.
Depuis, j'ai appris que le centre culturel est celui créé par le réalisateur, ce qui a ajouté à mon malaise. Haut et fort m'apparaît désormais comme une sorte d'auto-promotion.
Je ne le conseille donc pas vraiment, d'autant plus qu'il y a beaucoup de très bons films sur les écrans en ce moment.
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Créée
le 19 nov. 2021
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