Le tueur de la Saint-Valentin

Information pertinente, ce long-métrage a une scène post-générique.

Ah la Saint-Valentin! Son ambiance romantique, sa surutilisation du rose et du rouge, son chocolat et bien entendu ces massacres de couples innocents! Après tout, n’est-il pas meilleur preuve d’amour qu’un meurtre? En fait, peut-être qui suis-je pour juger!

Depuis plusieurs années, un tueur en série surnommé le tueur aux yeux en cœur commet des massacres de couples le jour de la Saint-Valentin. Bien loin de s’en soucier, Ally McCabe (Olivia Holt), une jeune publicitaire célibataire de Seattle, tentes-en ce 14 février de sauver sa carrière. Elle se retrouve à cette occasion forcée de travailler avec un nouveau venu Jay Simmonds (Mason Gooding). Mais voilà que malgré eux, ce duo va se retrouver la cible du tueur masqué…

Disons-le d’entrée de jeu, ce film se veut un mixte entre une comédie romantique et le genre du slasher. Toutefois, il faut reconnaître que le mélange n’est pas parfaitement homogène. Tout le premier acte mis à part l’introduction du tueur (Au passage, celle-ci est superbe.), ce veut de la comédie romantique cliché.

Dès lors que l’assassin rentre dans l’équation, l’œuvre prend réellement vie. Il a un style assez marquant avec ses yeux en cœur qui s’illuminent dans le noir et sa manière d’exécuter ses victimes. Les meurtres sont pas mal jouissifs à observer, comme celui du photographe entre autres. Son arme signature est une arbalète, ce qui fait directement référence à Cupidon avec son arc.

À contrario, et je l’ai mentionné plus haut, l’aspect romantique de l’ensemble n’est pas des plus mémorables. On baigne un peu dans les clichés du genres même si certains sont désamorcés par l’aspect slasher de l’œuvre. Il reste que le duo Holt et Gooding est vraiment agréable à suivre.

J’ai fait l’éloge du tueur plus haut, cependant un point vient noircir le tableau. La révélation de qui se cache derrière le masque. Elle n’est tout simplement pas à la hauteur du reste. C’est d’autant dommage, car avant le dévoilement, l’assassin avait une sacré aura. Ah et en matière de fusil de Tchekhov, j’ai rarement vu un élément aussi évident que la ‘’paille’’ présente dans ce long-métrage.

En substance, ce ‘’Yeux en cœur’’ a tout d’un sympathique divertissement à la fois romantique et d’épouvante. Le fait de se servir comme contexte la fête de la Saint-Valentin apporte une saveur plutôt unique à l’ensemble. Attention, ce n’est pas une grande œuvre en soi, mais elle fonctionne pour ce qu’elle propose. Bref, quoi

https://letterboxd.com/Math333/