Ermites de Sisyphe.
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Est-ce que les trépidations d'une course-poursuite, ou les crépitements d'une fusillade contribuent à captiver le spectateur, ou est-ce le rythme imprimé par la réalisation qui suscite son intérêt ?
Comparaison n'est pas raison, certes, mais si on envisage en parallèle le film "Heat" de Mickael Mann et "le Samouraï" de Melville, qui partagent certaines thématiques, on constate que la réalisation lancinante du premier n'est pas de nature à faire oublier la maestria du second.
La musique n'est pas faite pour améliorer les choses. Elle contribue à faire vaciller de l'ennui à l'exaspération. Paccino me semble plus crédible que De Niro, dont les prémices du rictus qui le caractérise désormais sont déjà bien ancrés.
Bien sûr on a vu des scénarios plus indigents : une lutte policier -voleur qui se ressemblent comme deux frères, et dont la scène finale se veut révélatrice de l'union profonde.
Néanmoins les anecdotes personnelles et les tranches de vie des protagonistes, qui sont sensés apporter de la profondeur aux personnages viennent alourdir la narration, et rompent encore plus un rythme déjà singulièrement ralenti.
Créée
le 19 mars 2022
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