Ermites de Sisyphe.
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Avant de commencer cette critique je voudrais ajouter quelques précisions.
Cette critique est ma première, le style sera certainement maladroit et j'omettrai peut être beaucoup de qualités/défauts qui vous semblent évidents, mais je vous demande cependant de n'être ni trop indulgents, ni trop virulents.
Ce que je recherche n'est pas l'éloge ou la critique acerbe et pauvre, mais la critique utile, bien entendu j'écouterai attentivement ceux qui ont détesté ou adoré mon avis si ceux-ci apportent au moins un propos avec un minimum d'argumentaire, et bien entendu sous le signe du respect.
Voilà, petite introduction terminée, il ne reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture !
Heat. Je ne suis pas un fin connaisseur des films de braquages, ce ne sont pas mes préférés et peut être ai-je le malheur de négliger beaucoup de leurs subtilités. Mais Heat. Ce film m'est tombé devant les yeux comme une poule aux yeux d'or qu'on trouverait dans une brocante, si la métaphore n'est pas très claire, j'entends par là que j'étais au zapping, en cet été 2014, affalé sur mon canapé, j'espérai , en vain, trouver un film potable pour occuper ma soirée, et c'est là qu'est arrivé Heat. Je ne sais pas si on peut le qualifier de monument, car ce serait être trop subjectif de ma part de le considérer comme tel, mais ce film m'a pris au tripes, son schéma scénaristique, son rythme entrecroisé, la dualité et l'union des deux protagonistes sont sur le même plan, la caméra ( je ne m'y connais que trop peu en technique de filmage, pardonnez pour le vocabulaire pauvre que j'utiliserai pour définir les plans ) alterne entre proximité et contemplation, la BO colle si bien au film que je me suis demandé parfois si elle ne pouvait pas mériter le statut d'acteur invisible, tant de choses que je pourrais lister pour décrire mon admiration pour ce coup de maître. Si j'ai aimé ce film c'est également parce qu'il appartient à cette catégorie de cinéma qui parvient à fouiller dans notre jardin secret, à refléter notre imaginaire de façon surprenante, cela dit mon ressenti n'appartient bien évidemment qu'à moi et d'aucuns pourraient être rebutés par l'aspect action du film. Mais n'allons pas le réduire à un simple film d'explosions et de grosses mitrailleuses, il s'agit ici d'un tournage réunissant les mastodontes Pacino et De Niro, et dieu sait combien ces monarques du jeu d'acteur bénéficient d'un amour (mérité) de leurs fans et donc de moi-même. Et justement en parlant de ne pas réduire Heat à un pauvre film d'action sans autre intérêt que les effets spéciaux ( qui ne sont d'ailleurs pas une des marques de fabrique du film ), il faut constater la psychologie accordée aux personnages, psychologie qui apporte une identité forte, dépeinte avec passion lors des séquences "contemplations" ( je ne parle pas ici de la "contemplation" à la Sergio Leone mais plutôt de la "contemplation" de l'impact de la personnalité des personnages sur leur représentation dans la manière de filmer) , l'immersion, le final tout y est, petit bémol cependant avec certaines scènes qui cassent un peu la trame, mais n'allez pas croire qu'ils aient beaucoup d'aval sur la qualité du film, en tout cas, malgré le fait que Heat aie des grands frères encore plus titanesques, il reste un des films de la génération 90's à ne surtout pas négliger.
Créée
le 17 juin 2015
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