De la merde !
Le film est une énorme déception. Scénario plat, dialogues creux, une réalisation qui manque cruellement d'originalité et le manque de budget est clairement visible. Même l'univers sombre de Hellboy...
le 10 oct. 2024
6 j'aime
2
Si l’ambition d’assombrir les adaptations au cinéma d’Hellboy après trois films plus édulcorés, et ainsi de se raccorder à la série limitée de comics The Crooked Man était louable, elle ne saurait suffire à rattraper la laideur d’ensemble et l’amateurisme de mise en scène qui use et abuse de mouvements de caméra intempestifs et rarement maîtrisés pour conférer à son récit un dynamisme des plus artificiels. L’errance des personnages, une forêt bulgare plongée dans la pénombre comme décor principal, les créatures démoniaques à l’image d’une araignée géante ou d’un serpent noir, la sorcière engagée dans une leçon de cuisine de ses fameuses « boules de poison » ou encore la foule de possédés menaçant l’église, composent une ambiance gothique où l’homme perd ses repères, physiques et moraux, mais dans laquelle les protagonistes ne sont guère éprouvés : Hellboy et ses acolytes traversent tout sans difficultés véritables, passant d’un endroit à l’autre par des transitions grossières. Nous retrouvons là l’esthétique – si tant est que nous puissions l’appeler ainsi – de Brian Taylor, déjà responsable, en duo avec Mark Neveldine, du Ghost Rider: Spirit of Vengeance (2012) : cultiver l’image sale tout en prétendant justifier par elle l’imprécision du geste et l’absence de savoir-faire véritable.
Créée
le 13 oct. 2024
Critique lue 151 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Hellboy: The Crooked Man
Le film est une énorme déception. Scénario plat, dialogues creux, une réalisation qui manque cruellement d'originalité et le manque de budget est clairement visible. Même l'univers sombre de Hellboy...
le 10 oct. 2024
6 j'aime
2
Après le diptyque fantastique de 2004/2008 du cinéaste Guillermo del Toro (Hellboy, Hellboy II : Les Légions d'or maudites) et le reboot horrifique de 2019 par le réalisateur Neil Marshall (Hellboy),...
Par
le 13 oct. 2024
4 j'aime
J'ai été bête.La première et seule bande annonce que j'avais vu me parlait bien... Un cadre plus intimiste, horrifique et puis l'info comme quoi Mike Mignola bossait dessus.Mais en fait j'avais pas...
le 11 oct. 2024
3 j'aime
Du même critique
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
127 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
89 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
78 j'aime
14