Est-ce la peine de préciser que le film ne s'engageait pas très bien ? Déjà, quand le générique annonce que le réalisateur s'appelle Alan Smithee, on sent que le pire est possible. Ici, le cinéaste s'avère être Kevin Yagher, concepteur, entre autres, du maquillage de Freddy. Est-ce que ça fait de lui un bon réalisateur de film d'horreur ? La réponse est incontestablement négative. Et pourtant il y avait du potentiel.
J'avoue avoir été déstabilisé lors des premières images. Non sommes dans l'espace, dans une station orbitale. Voilà un décor que je n'attendais pas dans un tel film. Mais on retombe vite dans le domaine du connu quand la fameuse boîte fait son apparition.
Mais, à nouveau, le scénario m'a surpris. Il s'agissait de retracer l'histoire de cette boîte depuis sa fabrication jusqu'à maintenant. Nous voilà donc plongés dans des flashbacks vers le 18ème, puis le 20ème siècle. Point de départ plus qu'intéressant...
...mais qui sombre dans le ridicule. Les acteurs sont affligeants. Le scénario se traine, surtout dans la partie 20ème siècle. Les trucages sont mauvais. Les incohérences et le ridicule se côtoient. Même Pinhead est ridicule et multiplie les répliques affligeantes ("je suis le Mal" ou "Je vis dans les ténèbres").
Le sommet de la nullité réside dans le personnage de la méchante, sorte de démon attiré dans notre monde et qui s'est réfugié dans le corps d'une demoiselle. Elle est censée être une tentatrice sexuelle irrésistible en même temps qu'un démon effrayant, et ne parvient à être ni l'un ni l'autre.
La dernière partie, quand on revient dans l'espace, relève un peu le niveau, mais à peine. On y trouve, entre autre, des Cénobites siamois du plus bel effet.