Papilusion
Helter Skelter (2012), adaptation du manga d’Okazaki Kyoko, est le second et dernier film en date de Ninagawa Mika, photographe malencontreusement comparée à Sofia Coppola. Peu connue en France, la...
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le 1 nov. 2015
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Tout est dans le titre. Je suis surprise que le film ne soit pas plus répandu vu le sujet dont il traite, terriblement actuelle. On connait le penchant des asiatiques notamment en Corée du Sud avec les chirurgies esthétiques, et la facilité aujourd'hui de voir un visage retouché, des lèvres jusqu'au nez, des yeux jusqu'à l'implantation de cheveux.
Il y a la chirurgie esthétique qui mériterait son nom de Chirurgie correctrice, et la chirurgie du caprice de son apparence
Et dans se film : de la chirurgie narcissique.
Se film est une image noire, fantastique, de la personne qui lorsqu'elle est dans narcissisme en plein engrenage de la perfection avec le pouvoir, la célébrité, et le monopole de son corps, la folie est frôlé, jusqu'à être touché et qu'elle vous enlace. Lilico est juste malheureuse, bouffé prar la jalousie et le dégout, et la rancœur, et plusieurs fois le film laisse un goût d'amertume entre l'envie de lui foutre des claques et l'envie de mourir à sa place, et ou de l'aider.
Également le film a une approche de folie imagé et bien montré ; à chaque interventions illégales (médecin en expansion qui tente des chirurgie plastiques chelou) elle laisse des séquelles sur le corps de la porteuse (tâches noires, paradoxalement la personne va tout faire pour s'en débarrasser, mais les tâches sont peut être psychologique et reflète l'âme de la personne, peut être ce qui lui reste de sa noirceur) jusqu'à la rendre hystérique, déconnecté du réel et qu'elle y voit également des papillons de la taille des Empereur sur un plateau télé qui fout juste le vertige.
C'est simple, Lilico n'aime personne et ne peu pas aimer qui que ce soit lorsqu'elle se reluque trois heures dans le miroir à la recherche d'une image qui l'a hante. La scène qui me marque est lorsqu'elle fait tombé Hada (ou Tada mais j'ai entendu Hada dans la V.O) sous son charme de façon plus que répugnante tant le regard de l'autre lui renvoi à son narcissisme (se plaire à elle même en se sentant désiré jusque dans le regard des femmes) mais se désir ne lui suffit même pas, de là à la jeter comme une merde. De là à aller voler son petit copain (à Hada.) De là à vouloir faire un plan à trois comme étant en compétition (elle voit tout comme une compet' la Lilico de toute façon) sauf que, la scène est tourné de façon tel quel qu'elle en est juste parfaite dans la sensation qu'elle laisse ; je ne comprends pas pourquoi Hada ne réagit pas plus, peut être qu'elle en peut plus et qu'elle pète un câble, en tout cas le couple se parle, se regarde, s'aime, ca se voit, et Lilico qui normalement doit participer, les regarde avec haine, seule dans son coin : quand elle cherche l'attention de l'autre et qu'elle voit que même en étant désiré physiquement un couple survit même à ça, ben c'est ce qui s'appelle s'en prendre une bonne dans le museau.
Le jeu d'acteur est superbe. Erika Sawajiri est juste superbe, bien hystérique et froide comme il le faut. Les acteurs secondaires ont un rôle assez "arrière-plan" mais on en apprend à chacune de leur apparition et tout entre en compte psychologique (la mère de Lilico aussi superficielle que sa fille, les médecins, les chercheurs etc.)
Le film est juste un néon de couleur rose fluo, c'est du japonais tout crû. C'est alors là que la fable du "Miroir, dis-moi qui est la plus belle" entre en compte lorsqu'une petite nouvelle entre dans le métier de la mode interprété par Kiko Mizuhara dont le jeu d'actrice est aussi évoluer que le langage d'un enfant de trois ans. Plate, souriante mais à l'égale de ce qu'elle donne dans les films où j'ai pû la voir, monotonie, et malheureusement le film contient des moments d'une incohérence qui on malheureusement conclu le film :
Folle furieuse par sa beauté dite "naturelle" (on va pas s'mentir, je crois que les deux demoiselle on eût du rabotage chirurgicale), Lilico ordonne à Hada d'aller tailler la figure de la petite nouvelle. Sauf que là j'ai pas compris : Hada y va en pleine journée, visage découvert, et bug carrément devant la petite nouvelle qui l'observe d'un air de dire "bon, tu fous quoi, là ? Tu tailles ou tu tailles pas?" et finalement Hada s'enfuit. Logique, on attaque tous quelqu'un la tête découverte. Le soucis étant maintenant la fin qui ne m'a pas plu du tout, c'est à dire la conclusion : alors que Lilico (SPOIL) se plante un couteau dans l'oeil, et y survit (miracle), elle est logé en réalité dans une pièce dans un bar où travailles la petite nouvelle pour se faire de la monnaie. Le petite nouvelle, très intelligente, reconnait Hada y circuler avec un plateau à la main. Elle reconnait que c'est son agresseur, et pourtant, elle l'a suit en souriant... Comment tu peux faire ça, sérieusement ?Jusqu'à ce que Hada conduise en fait la petite nouvelle vers la folle furieuse de Lilico qui se détourne sur son fauteuil façon James Bond avec un cache-oeil. On imagine qu'elle va lui faire du mal mais la fin va se conclure de cette façon, ce qui est un peu dommage.
Ce que je me demande, c'est si Hada n'a pas un problème elle non plus. Lilico l'a envoyé chier, l'a traité comme un chien, s'est tapé son copain (et se tape tout les copain possible) et elle continue à lui cirer les pompes en allant chercher de la chair fraîche à battre avec de l'acide qu'elle balance à la figure.
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Créée
le 28 juin 2019
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Au début, cela s'annonçait plutôt bien. Je me préparais même à l'éventualité d'une petite claque. La mise en scène est d'office outrancière, mais cela pouvait aussi présager du meilleur, car quand...
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