Henry Fool
6.7
Henry Fool

Film de Hal Hartley (1997)

Je suis assez nul à écrire des critiques, je ne sais jamais comment exprimer ce que je n'arrive pas à expliquer. Mais il faut bien que j'essaye, il s'agit de mon film préféré tout de même. Alors j'ai suivis le conseil d'henry fool à simon. "if you feel you've got something to say and you can't get it out. You stop and write it down"

J'aime henry fool parce que c'est un film de Hal hartley dont j'adore le cinéma qui est est le mélange parfait entre le cinéma indé américain et la nouvelle vague, mes deux grands amours.
J'aime son obsession pour les beaux cadres, sa science du déplacement de ses personnages et de leurs regards. J'aime sa musique qu'il compose lui-même, ses personnages, son humour et ses dialogues qui sonnent ici comme un mélange entre de la littérature et de la politique.
Alors oui il n'y a pas martin donovan et son cynisme, ni adrienne shelly et sa quirkytude. Encore moins le viril Robert John Burke.
Mais on à henry fool interprété par un immense Thomas Jay Ryan, James Urbaniak tout aussi bon et Parker Posey dont tout le potentiel en personnage de hal hartley est enfin exploité ici. Un trio qui marche du tonnerre.
C'est l'histoire de simon, un ouvrier de déchetterie un peu simple qui va voir sa vie changer le jour où il rencontre l'ambigu henry fool.
Je ne voudrais pas en dire plus de peur de spoiler ne serait ce qu'un tout petit peu mais je pense qu'on peut résumer l'histoire avec une phrase issue de Simple Men "There's no such thing as adventure, there's no such thing as romance. Only trouble and desire"
Ce film c'est l'occasion pour Hal hartley de parler de l'amitié et la confiance. De l'art et son amour pour les œuvres qui changent le monde, et celles qui sont incomprises. Un art qui touche au delà même de son pouvoir.
Henry fool n'aura malheureusement pas changé le monde, échec public et critique malgré le prix du scénario à cannes il est aujourd'hui tombé dans l'oubli.

Grâce à internet (dont le film parle de son potentiel) on trouve toutefois quelques rares personnes comme moi considérant ce film comme un chef d'œuvre.
Ned
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Hal Hartley: L'enfant caché de la nouvelle vague.

Créée

le 6 nov. 2012

Critique lue 799 fois

16 j'aime

2 commentaires

Ned

Écrit par

Critique lue 799 fois

16
2

Du même critique

Les Nains aussi ont commencé petits
Ned
9

Critique de Les Nains aussi ont commencé petits par Ned

Herzog est jeune, herzog en a rien à foutre. Plus tard il cherchera à comprendre la folie des hommes avec ses documentaires et il la sublimera avec ses films, mais la non. C'est juste de la folie,...

Par

le 13 juin 2012

21 j'aime

3

Henry Fool
Ned
10

Critique de Henry Fool par Ned

Je suis assez nul à écrire des critiques, je ne sais jamais comment exprimer ce que je n'arrive pas à expliquer. Mais il faut bien que j'essaye, il s'agit de mon film préféré tout de même. Alors j'ai...

Par

le 6 nov. 2012

16 j'aime

2

Ceci n'est pas un film
Ned
8

Critique de Ceci n'est pas un film par Ned

Ceci n'est pas un film, tentative réussie de faire un film alors qu'il n'en a plus le droit. Condamné à 20 ans d'interdiction de faire des films Jafar Panahi aidé de Mojtaba Mirtahmasb décide de...

Par

le 24 mai 2012

10 j'aime