Les Nains aussi ont commencé petits par Ned
Herzog est jeune, herzog en a rien à foutre. Plus tard il cherchera à comprendre la folie des hommes avec ses documentaires et il la sublimera avec ses films, mais la non. C'est juste de la folie, pas d'hommes. Alors le titre est vachement dégueulasse puisque qu'il nous vend les personnages comme des nains alors qu'à aucun moment leur condition de nains apporte quelque chose a l'histoire.
C'est juste des type qui ont rien a faire et qui font des trucs, comme ça, sans raison. Il nous donne des occasions de croire qu'il va se défiler et donner un sens a son film, mais non. A un moment les nains trouvent une voiture, on peut croire qu'ils vont sortir de leur asile, parcourir le monde et subir des injustices, histoire de dénoncer les hommes et leur traitement honteux envers les personnes différentes, mais non. Ils prennent la voiture la font tourner en rond, s'amusent un peu, se lassent et passent a autre chose. A un autre moment ils mettent la table, on peut penser qu'ils vont manger, mais non ils s'amusent avec la nourriture. Parce que bon, ils sont hors de contrôle, ils ont fait une insurrection mais pour aucune bonne raison, juste parce que c'est des salopards en fait. Le chef de l'asile, lui veut le calme, c'est un brave type, mais eux ils en ont rien à foutre, ils sont trop cons pour s'en foutre.
Ce film c'est le nihilisme dans sa forme la plus pure : Sans aucune concession.
Le pourquoi, le sens on s'en fout, on à des nains qui tuent des cochons, ça nous suffit.