Le fantastique au service du mièvre
Ça commence comme du "Edward aux mains d’argent" sans Johnny Depp, mais le ton doux-amer de la première demi-heure donne encore un peu envie de voir la suite. Mais le reste, au bout du compte, s’apparente à un genre de "Twilight" vaguement auteurisant — le poids du destin, la maladie, la bluette, les malheureux adolescents incompris, les teints livides, la culpabilité, l’amour qui fait vivre, les yeux hagards, tout ça, tout ça. Comme ni le scénario, ni la distribution — malgré les efforts méritoires de Rachel Hurd-Wood — ne convainquent, on retourne voir "le Fils du requin", de la même réalisatrice mais d’un autre tonneau.