Une américanisation pas si ratée
J'ai aimé : Iben Hjejle, superbe, et Jack Black, hilarant. Le focus sur l'idée principale du livre.
J'ai pas aimé : John Cusack, trop américain. Le personnage de Marie de Salle.
La mauvaise surprise, c'est de voir ce personnage principal si londonien, métamorphosé en Américain un peu niais et pas rock pour un radis. J'ai vraiment détesté John Cusack, si peu crédible dans le rôle. Et la chanteuse Américaine, Marie de Salle, devient du coup un personnage sans intérêt puisque son américanitude n'est plus exotique.
Mais finalement les autres personnages sont réussis, Iben Hjejle m'a fait craquer, et Jack Black est tordant. On devine que c'est en le voyant ici que Michel Gondry a pensé à lui pour "Be kind, rewind".
Et ce film corrige un des péchés (véniels) récurrents de Nick Hornby, celui de courir trop de lièvres à la fois dans le même livre. Ici, le focus sur le couple et l'immaturité de l'homme permet de mieux mettre en valeur certaines réflexions qui sont noyées dans le roman.
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