Un chef-d'œuvre immortel

[Critique en modification, autres ajouts ultérieurs à prévoir]

Que dire de plus, si ce n'est que j'adore ce film, j'ai dû le voir au moins 10 fois, et je ne m'en lasse pas. Faut dire qu'il a tout pour plaire : une ambiance épique, des flashbacks plutôt bon, un casting au plus haut de son talent en 1986 (Christophe Lambert, Sean Connery, Clancy Brown, etc), l'incroyable musique de Queen - qui est accessoirement un de mes groupes préférés (avec les chansons Princes of the Universe, Gimme the Prize, Don't Lose Your Head, Who Wants to Live Forever, etc) - et la réalisation de Russell Mulcahy, qui a pourtant fait des films pas terribles comme Razorback ou le 3eme Resident Evil avec Mila Jonovich.

Le problème du film est que ces suites n'arrivent pas à se hisser à son niveau, d'autant qu'il n'était pas censé y avoir de suite (Highlander 2 est horrible au passage). Puisque, après tout : "Il ne peut en rester qu'un".

Un autre problème (qui, toute fois, ne m'empêche pas d'adorer le film) réside dans quelques trous d'intrigue et manque d'explications :

• Pourquoi le clan des MacLeod rejettent-ils si facilement Connor alors
  qu'ils étaient tristes de le voir mourir juste avant ? Même la
  croyance ne justifie pas tout, on dirait presque que ça les arrange
  au fond.


• Pourquoi Kurgan a-t-il mis autant de temps à retrouver MacLeod après
  1536 ?


• Où était MacLeod si tard le soir quand Kurgan a tué Ramirez ? Il n'y
  a rien qui explique ce qu'il faisait et où il était.


• Comment Kurgan a-t-il réussi à devenir un punk quasi fauché alors
  qu'il était un chevalier en 1536, tandis que MacLeod passe de paria à
  antiquaire ? Les comics Highlander l'avait pourtant montré dans des positions sociales plus favorables


• Est-ce que Kurgan a absorbé l'ivresse de Kastagir ? Parce qu'il agit
  de façon bien étrange après avoir absorbé son Quickening (le pouvoir
  des Immortels une fois décapités). D'autant que Kastagir est réputé
  pour faire des alcools très forts.


• Enfin, comme le suggère les comics et vu la forme du Quickening de
  Kurgan... est-ce que Connor a absorbé un "Dark Quickening" qui
  l'aurait rendu maléfique (d'où son idée foireuse de Bouclier dans
  Highlander 2) ?

Toutefois, on appréciera aussi des décors magnifiques avec de bons effets de transition entre l'Écosse du XVIème siècle et le New York de 1986 (y compris un passage en 1945 et au XVIIIème siècle). Et surtout une atmosphère celtique, chevaleresque et d'une lutte pour défendre la vie et la liberté contre les cruelles ambitions meurtrières de Kurgan.