La Horde peut aller se coucher, voici le véritable film de badass. Poses viriles, discours enflammés, goût immodéré pour l'aluminium, bastons homériques et hypermarché de l'avatar, y'a tout pour plaire. A quand l'obsédante musique Hitlaaaaaar sur le radioblog Nanarland ? Bien entendu, le précité Hitlar est un attrait nanar considérable, avec son look gaulois (mais si, on dirait du Obélix à bouclettes), sa moustache fringante, ses nombreux tenues vestimentaires, et son style de combat basé sur l'agression au sol. Bon, Sultan Rahi assure aussi bien, particulièrement lorsqu'il doit dégommer des figurants dans des costumes d'ours simiesques. Et quel affrontement titanesque entre ces deux surhommes lors de la course-poursuite du télésiège (!!), Hitlar brillant des mille-feux de ses techniques ninjas (la clopinette à fumée !). Certes, la dernière partie du film souffre d'un sévère ralentissement de rythme, on y devine un drame familial composé de révélations et autres twists (genre Laurence d'Arabie père caché de Sultan), quel dommage que l'on n'ait pas accès à des sous-titres.
Mais la vraie question que pose ce film, c'est : qu'aurait pensé Hitler à la vision de "Hitlar" ?