Director’s cut
Disparu. L’Enfer des armes de Tsui Hark est une œuvre mythique à elle toute seule. Troisième et dernier film de Tsui Hark de sa période dite « en colère », l’original est interdit par le comité de...
Par
le 31 janv. 2013
32 j'aime
2
Avec Homecoming, Yim Ho nous invite à une introspection d’un village chinois du continent. A mesure que son personnage, Coral redécouvre avec nostalgie des lieux attraits à son passé, il réalise avec subtilité la mise en place du choc qui oppose le monde moderne de la ville (Hong Kong) à celui de la campagne (République Populaire de Chine) dans les années 80. Le monde « libre » parce que capitaliste d’un côté et la société communiste de l’autre. Il met en lumière les contradictions qui habitent ces deux univers en ancrant son récit dans le quotidien. Yim Ho évite les pièges de la caricature pour parler de cette opposition d’environnement et d’idéologie. A travers une narration simple et intelligente, le cinéaste hongkongais interroge sur cette volonté et ce besoin qu’a la population de Hong Kong de (re)trouver son identité. En filigrane, le cinéaste n’oublie pas de traiter des doutes mais aussi des romances et des jalousies qui en découlent. Homecoming c’est aussi le regard des villageois sur les relations du trio retrouvé dont des conflits voient le jour. Des visions différentes de la vie qui s’opposent et deviennent un obstacle dans leur relation amicale et d’amour mutuel. Des obstacles qui se surmonteront par la compréhension de l’autre et de ses différences pour ainsi recréer des liens forts à jamais soudés.
Sur le thème musical chantée part Anita Mui, Homecoming communique une émotion certaine. Une mise en scène subtile, une histoire classique mais maîtrisée et des interprétations impeccables finissent par nous emporter. Une réussite que la quatrième édition des Hong Kong Film Awards n’oubliera pas d’honorer. Au-delà des nombreuses nominations, le film remporta six prix notamment celui du Meilleur Film et Meilleur Réalisateur. Notons que le film fut réalisé et projeté au moment où la Déclaration conjointe sino-britannique vit le jour.
http://made-in-asie.blogspot.fr/2012/07/homecoming-yim-ho.html
Créée
le 9 janv. 2014
Critique lue 255 fois
6 j'aime
Du même critique
Disparu. L’Enfer des armes de Tsui Hark est une œuvre mythique à elle toute seule. Troisième et dernier film de Tsui Hark de sa période dite « en colère », l’original est interdit par le comité de...
Par
le 31 janv. 2013
32 j'aime
2
The Murderer commence dans le Yanji, ce début de film est d’un aspect quasi documentaire, Na Hong-jin nous montre une région aux immeubles vétustes et sinistres. Il y a une misère palpable qui...
Par
le 11 févr. 2013
31 j'aime
2
Kim Jee-woon réalise une pépite de style. La réalisation a du style comme son personnage principal (Lee Byung-hun). Tout y est stylé, les plans, les costumes taillés, la belle gueule du héro...
Par
le 28 mai 2013
31 j'aime