C'est loin d'être le premier film à briser le tabou de l'inceste. Déjà en 1966 le suédois Vilgot Sjöman dans "Ma sœur, mon amour"( avec Bini Anderson) s'attaquait au thème avec brio. Mais en ce temps de pudibonderie maladive, revenir sur le sujet n'est pas vain. Alors évidemment on peut s'interroger sur certains axes narratifs et notamment sur ce recours à la violence dont on ne perçoit pas l'évidence. Sinon le film est porté par la très belle Ine Marie Wilmann dont la bonne humeur devient vite communicative, elle crève l'écran et se révèle une actrice douée et attachante.