Le thème semblait intéressant et Anne Sewitsky m'avait convaincu en 2011 avec Happy Happy (Sykt lykkelig). Hélas ! C'était oublier qu'un réalisateur peut enchaîner bons et mauvais films. Nous voici confrontés 102 minutes durant à une femme ayant beaucoup de mal à verbaliser (peut-être atteinte de débilité légère ?), professeur de danse auprès d'enfants, qui à 26 ans rencontre son demi-frère (33 ans) pour la première fois de sa vie. Une relation pour le moins spéciale va se mettre en place. Jusque là, pourquoi pas, y a pas de mal à se faire du bien hein. Mais lorsque ça devient violent sans davantage de justification, on commence à avoir sérieusement envie de quitter la salle. C'est d'ailleurs ce que j'ai pensé faire après seulement 20 premières minutes, tant cette femme était irritante de niaiserie. Les dialogues sont vraiment minimalistes et on reste dans l'émotion, ce qui m'ennuie toujours profondément. Quelques belles images d'Oslo en hiver ne sauve évidemment pas ce navet, dans lequel on ne rit pas une seule fois.