Hondo Lane c'est comme ça qu'il s'appelle. Il bosse comme éclaireur pour l'armée américaine. Mais au fond de lui Hondo est un homme du désert. C'est pas moi qui le dis c'est le titre. Du sang indien coule dans ses veines. Il a été élevé par les apaches et avait une squaw aux longs cheveux noirs dans le temps. Aujourd'hui il est chargé de porter une missive au quartier général de l'armée US à travers le désert du Nouveau-Mexique. Il rencontre sur son chemin un ranch où ne vivent qu'une femme et son garçon de 6 ans. La paix qui régnait avec les apaches a été brisé. L'homme de la famille s'est fait la belle depuis longtemps et cuve et décuve au saloon de la ville la plus proche, à trois journée de cheval (au pif), laissant sa famille démuni. Mais Hondo, le solitaire Hondo libre comme l'air qui n'a besoin de rien ni personne, se prend d'affection pour la pépette et le gosse.
C'est plus ou moins le résumé du film après soixante minutes. Ce qui suit est digne du plus classique des westerns avec son lot de charges héroïques, de flèches brisées (et de lances brisées), de convois de braves avec ses rondes défensives, et de chasseurs de scalps. Mais contrairement à beaucoup d'autres productions de l'époque la question des indiens est traitée avec justesse, loin du manichéisme qui faisait souvent référence dans le genre puisqu'il est ici clairement dit que c'est "l'homme blanc" qui a rompu le pacte et que les indiens sont chez eux sur ce territoire. Même le chef des Apaches (Vittorio, qui a réellement existé) est dépeint comme un homme bon. Rassurons nous ce n'est pas pour autant que l'armée US revêt le costume du "méchant". Le film a été conçu pour la 3D et une série homonyme en découlera. Et Ward Bond est là.