Ma critique du film "Horreur dans la ville"

Bien avant que Steven Seagal ne tue des vampires, Chuck Norris essaya quant à lui de tuer un être qui allait contre la nature, un être modifié génétiquement.


L’histoire est simple. Après qu’un tueur psychopathe se soit fait arrêter par le Shériff Stevens (Chuck Norris), évadé de la voiture de police puis tiré dessus par les autres policiers, trois scientifiques mènent des expériences génétiques sur son corps, ce qui permet à celui-ci de se régénérer à une vitesse folle. Croyant que le tueur est mort, Chuck Norris vague à ses occupations habituelles en courtisant une ancienne flamme, la soeur d’un des scientifiques et en cassant la gueule à une gang de motards à lui tout seul. Sacré Chuck!!! Mais là, le tueur psychopathe indestructible, surdosé de substances qui lui ont finalement changé son code génétique, décide de faire une petite balade pour aller tuer le seul scientifique qui avait voulu le laisser mourir sur la table d’opération. Comme par hasard, c’est le frère de la blonde de Chuck Norris. La soeur arrive chez elle et retrouve son frère et sa belle-soeur morts. Traumatisée à vie, la fille appelle la police. C’est a se moment-là que Chuck Norris est pas content et qu’il décide de prendre la situation en main.


C’est en 1982 que le très peu connu Michael Miller réalisa le film "Horreur dans la ville". Je vous le dis tout de suite, sur le plan de l’horreur, le film ne casse pas des briques, sauf peut-être Chuck Norris. Pour la première moitié du film, on en trouve pratiquement aucune mises à part les scènes avec les scientifiques et leur patient. La première moitié du film met plutôt en valeur les scènes d’action entre Chuck Norris et les vilains motards, ainsi que les scènes d’amour entre Chuck et la soeur d’un des scientifiques. Pour les habitués de Chuck Norris, vous ne serez pas déçus, parce que Chuck Norris, dans ce film-là, il en botte des culs! Il joue toujours le héros par excellence avec les bonnes vieilles valeurs. Par contre, vous trouverez également un Chuck Norris beaucoup plus charmeur que d’habitude. On retrouve également un peu d’humour qui ne fait pas mal. Le mélange de tout ces genres cinématographiques trouvent un parfait équilibre, qui en font un film agréable à regarder.


L’horreur commence seulement après que le patient s’échappe et qu’il commence à tuer. Mais cela se passe uniquement à partir de la deuxième moitié du film. On sent l’ambiance horrifique, avec les jeux d’éclairages colorés ainsi que les quelques meurtres non-goriques. On dirait que le film est un croisement entre Frankenstein et Re-animator, avec moins d’horreur et plus d’action. Le seul problème avec les supposées scènes d’horreur, c’est que ça ne fait pas peur et que tout est prévisible. Que du déjà-vu.


Les personnages sont assez clichés également. Les bons sont bons, les méchants sont méchants. Le coéquipier de Chuck Norris est l’un des pires clichés de la comédie : Le gros idiot, peureux, qui n’arrête pas de manger… Bref, le contraste parfait pour valoriser Chuck. On remarque plusieurs références cinématographiques, telles que: "L'Enfant lumière" pour la scène du début; "La Nuit des masques" dans plusieurs scènes différentes dans le film; "Chauffeur de taxi", où un personnage dicte la citation de Robert DeNiro et de son fameux « You talkin’ to me ? » devant un miroir. Je crois même que ce film a inspiré James Cameron, parce que l’indestructible méchant s’accroche à une voiture de la même manière que le T-1000 dans Terminator 2. Toutes ces références s’intègrent parfaitement dans l’histoire, ce qui vient renforcer la qualité du film.


Par contre, ce qui fait la vraie force de ce film, c’est sa qualité esthétique. Le réalisateur nous offre, dès le départ du film, un long plan séquence de 3m40s si on exclue l’image fixe du générique. Le réalisateur inclue plusieurs autres plans séquences tout au long de son film. J’ai également bien aimé les plans de caméra utilisés dans ce film. On admirait souvent des points de vue très originaux. Les couleurs ressortent beaucoup du décor, notamment le vert et le jaune.


En conclusion, "Horreur dans la ville" est beaucoup plus un film d’action qu’un film d’horreur. Mais ses nombreuses références à des films d’horreur et à son histoire irréaliste le font entrer dans le genre. Ce n’est peut-être pas le meilleur film d’horreur que j’ai vu, mais c’est l'un des meilleurs films de Chuck Norris que j’ai pu voir. Sa qualité visuelle rend le tout acceptable à regarder, voir même respectable.


« CHUCK NORRIS POWER »

VHS_Guy
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le 15 oct. 2016

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