Takahata Ké Horus, tu vas voir ! (proverbe de l'ex-URSS)
Premier long metrage de Isao Takahata , co-fondateur du studio Ghibli, Horus est pour ainsi dire également le pionner de la prise de pouvoir artistique des réalistateurs face aux studios de production.
Le film s'avère être résolumment mature alors que La Toei désirait qu'il soit destiné aux enfants.
Dans Horus, l'unité de lieu, de temps ou de période n'est pas clairement défini, conçu comme un conte d'héroic-fantasy le spectateur détermine lui-même la situation ou l'action se déroule.
Le film est plutôt agréable à regarder, l'histoire se tient bien quand aux ressorts scénaristiques il sont remarquablement amenés compte tenu sa faible durée.
Si on pardonnera facilement certaines faiblesses techniques liées à l'âge de l'oeuvre, on sera moins indulgent concernant le montage du film .....quelques scènes s'enchainent sans crier garde, quand à Hilda (bien qu'elle soit une fillette intrigante et intéressant ) occupe trop d'espace ne laissant aucune chance aux autres personnages de se développer (Horus disparait quasiment de l'écran pendant 30 mn).
Malgré ses erreurs de jeunesse, Horus reste un film plaisant, sur lequel on peut se pencher pour élargir ses connaissances en terme d'animation Japonaise.