Ce deuxième long-métrage réalisé par Eli Roth et sorti en France en 2006, n'est franchement pas terrible. Longtemps sur ma liste de films à voir mais n'étant pas fan de films gores, je n'ai jamais vraiment osé m'y lancer. C'est donc armé de courage que j'appuie sur play pour finalement y découvrir un film qui n'est pas si violent qu'on le laisse penser. Un peu finalement comme le premier opus de "Saw" dont les scènes gores sont assez peu nombreuses. Sauf que la majeure différence entre ce film et "Saw", c'est que ce dernier possède un scénario réellement passionnant. C'est ici l'histoire de trois mecs qui décident, sous les conseils d'un inconnu, de partir en Slovaquie afin de trouver des filles faciles. Mais une fois là-bas, ils vont tomber entre les mains d'une organisation bien particulière. Voilà, déjà, rien qu'à partir du synopsis, on peut facilement se rendre compte que nous sommes dans le film d'horreur classique qui abuse de la débilité de ses personnages, qui sont tout de même ici bien gratinés (on en vient même à se demander si ce n'est pas quelques fois du second degré). Enfin bref, la première demie-heure de film ne consiste qu'à voir ces personnages faire la fête et essayer de se faire des "filles faciles" pour qu'enfin, nous voyons ce pour quoi le film est connu, c'est-à-dire une scène gore. Ensuite, le film va s'avérer un peu plus intéressant dans le sens où nous suivons une sorte d'enquête avec le personnage principal, qui n'est certes pas bien passionnante mais qui occupe l'intrigue quoi. Enfin, on se rend bien compte que cette enquête n'est qu'un prétexte à nous montrer des scènes gores, qui sont de plus en plus nombreuses sur la fin du film (sans en être non plus particulièrement spectaculaires), ce qui est dommage car l'idée n'est pourtant pas si mauvaise. Et puis bon, même si le réalisateur joue avec les stéréotypes qui peuvent avoir les spectateurs sur l'Europe de l'est, la Slovaquie en prend quand même plein la tronche. En ce qui concerne les acteurs, ce n'est pas glorieux, nous reteindrons surtout Jay Hernández qui arrive à rester assez convaincant. "Hostel" est donc loin d'avoir révolutionné le genre mais peut rester divertissant pour les moins exigeants.