Un film parfait (again).

De la même façon que Shaun of the Dead, mais dans un tout autre genre, Hot Fuzz est un film dont l'écriture est tellement travaillée et la réalisation tellement précise qu'on peut le regarder des centaines de fois sans se lasser. On découvre de nouveaux détails, de nouvelles blagues, de nouvelles références. Génial.

On découvre aussi l'étendue du talent de Simon Pegg en tant qu'acteur, tant il est différent de son rôle dans Shaun.

Le plaisir de ce film réside aussi dans plusieurs éléments:

- le fait qu'il n'y ait pas d'histoire romantique pour Nicholas (ce qui était prévu au départ dans l'écriture - qu'il rencontre une femme à Sandford), et qu'à la place on ait une histoire d'amitié, avec laquelle la mise en scène joue d'ambiguïté, pour un résultat jubilatoire.

- les personnages secondaires: les Andys (Rafe Spall et Paddy Considine, hilarants à chacune de leurs apparitions), Olivia Coleman et ses blagues déplacées, Karl Johnson et ses répliques incompréhensibles, la scène de début avec Martin Freeman, Steve Coogan et Bill Nighy...

Tout comme Shaun, le film est pour moi "parfait", tant rien n'est laissé au hasard (E. Wright et S. Pegg sont les rois du "foreshadowing", les références du début du film à d'autres moments plus tard dans le film), et il est un pur moment de plaisir.